1/7 Le fiasco SAAQclic se distingue par un "fiasco budgétaire" et un "fiasco technologique" qui se répercutent la nature des responsabilités. Il convient donc de distinguer la responsabilité ministérielle, de la responsabilité administrative, et de la responsabilité systémique/transversale.
2/7 Chose certaine, pour moi, la ministre du transport porte directement la responsabilité ministérielle du fiasco SAAQclic. Or, cette responsabilité n’est pas exclusive. Le MCN est également responsable, en vertu de la Loi, de l'élaboration de la stratégie numérique gouvernementale…,
3/7 ... la coordination inter-organismes, l'établissement de cibles, du cadre de gouvernance des projets informationnels d’intérêt gouvernemental et des exigences de performance en matière de cybersécurité et de ressources informationnelles, impliquant une responsabilité partiel.
4/7 Le rôle du MCN est structurant, transversal, centré sur la stratégie, la coordination et la cybersécurité. Ainsi, le fiasco budgétaire incombe principalement à la SAAQ, au MTQ, tandis le fiasco technologique, la responsabilité est partagée entre la SAAQ, le MTQ et le MCN.
5/7 Le Conseil du trésor, joue également un rôle dans l’approbation et le suivi des projets technologiques d’intérêt gouvernemental. Cette dimension budgétaire et de gestion des risques doit être intégrée dans l’analyse des responsabilités.
6/7 La ministre des Transports demeure politiquement imputable du fiasco devant l’Assemblée nationale, mais cette responsabilité s’articule avec celle de la SAAQ sur le plan administratif, du Conseil du trésor pour l’approbation budgétaire et du MCN pour la gouvernance technologique.
7/7 le MCN étant responsable du cadre de gouvernance technologique, mais que l’exécution incombe à la SAAQ.