Pour les familles monoparentales, c'est 34%. Globalement, il n'a jamais été aussi élevé depuis 1996. En démultipliant les cadeaux fiscaux aux riches et aux entreprises, Macron avait promis un «ruissellement». Ce que l'on constate, c'est que c'est un ruissellement à l'envers. Bravo Macron ! 2/6
La crise budgétaire n'est pas le fait des dépenses publiques et sociales qui auraient explosé, mais d'une baisse de recettes méthodiquement organisée au nom de la théorie du ruissellement et maintenue comme un mantra macroniste (et de droite) sur «on n'augmente pas les impôts des plus riches». 3/6
S'il s'agit de faire plaisir aux séparatistes sociaux et fiscaux (les exilés fiscaux à la Stérin qui donnent des leçon), ces aides aux privilégiés sont souvent des «angles morts» à l'efficacité plus que discutable. Mais ils veulent toujours plus de droits, mais surtout ne plus payer. 4/6
L'économiste Thomas Piketty a dressé un parallèle avec 1788 et le refus par les privilégiés de toute remise en cause de leurs privilèges. «Mutatis mutandis», c'est pareil aujourd'hui, sauf que leur égoïsme incivique promeut l'extrême droite leurs égoïsmes. Mais Bayrou et Macron ne dévient pas! 5/6
La menace est réelle, facilitée par des contrevérités et les désinformations. Il s'agit de rappeler, en tirant les leçons des erreurs du passé (2012-2017), qu'une gauche de gouvernement ET de transformation sociale est possible: une gauche de projet(s), crédible pour gagner. 6/6