Post by Lucie Ronfaut / Redsky

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Article instructif sur la communauté de Jean Pormanove qui n'est pas peuplée de monstres, mais surtout d'hommes. www.mediapart.fr/journal/fran...

« Ils se vendent entre eux l’illusion que les autres ne les comprennent pas », constate aussi Valérie Rey-Robert, autrice féministe, qui analyse la construction de ce sentiment d’appartenance à l’aune « d’une société où il y a de moins en moins d’associatifs, de politiques… ». « Là, ils ont vraiment le sentiment d’être dans un groupe, où ils sont les seuls à comprendre les règles. Et ça, je pense que c’est valorisant. C’est une sorte d’élite », précise-t-elle. Impossible de se détacher, selon elle, de la question de la virilité, dans cette communauté très masculine, devant et derrière l’écran. « Évidemment que c’est un boys’ club, avec les éléments dominés, les éléments dominants. Ce que produit la masculinité, c’est que tous les hommes passent leur temps à se scruter et se tester entre eux pour s’assurer qu’ils correspondent à des valeurs viriles “correctes”. »

La violence physique et verbale, en ce sens, est valorisée. Mais l’enjeu s’étend, d’après elle, au-delà de la question de la virilité : « Il faut rappeler qu’on est dans une ère où ce qui fait des vues, c’est l’humiliation de l’autre. »

aug 24, 2025, 8:10 am • 66 36

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aug 24, 2025, 8:57 am • 0 0 • view