Racisés … vraiment une drôle d’expression. Je devrais dire quoi moi le métis ? Racisé ? Blanc ? Noir ? Moi tout simplement.
Racisés … vraiment une drôle d’expression. Je devrais dire quoi moi le métis ? Racisé ? Blanc ? Noir ? Moi tout simplement.
C'est le terme employé par les sociologues concernés. je n'y suis pour rien et il a l'avantage de permettre à tout le monde de voir tout de suite de qui il s'agit.
Je crois que c’est bien là le problème. Dans un sens et dans l’autre. Cette volonté de catégoriser l’humain. Il fut une époque (j’étais plus jeune) où c’est couleur du sang qui nous catégorisait. Ça n’a pour moi (à moitié racisé si j’ai bien compris) aucun sens.
www.youtube.com/watch?v=WhVI...
*regard moqueur et taquin* Bravo United Colours of Benetton.
Cette époque n'a jamais existé.
un personne racisée est une personne qui est racisée par le regard de lautre. cest un terme d'étiquetage social pas une autoreference.
Étiquetage. Voilà qui résume bien …
Ça aussi est un terme sociologique. l'étiquetage est un phénomène social, tout comme le fait d'être racisé
mettre des mots sur les maux sans la mise en place d' actes concrets est aussi inutile que vain..dénoncer et qualifier plutôt qu'agir est le mal qui nous tuera! communication ne vaut pas action
il est important, tout de même, de bien nommer les choses sinon cela ajoute aux malheurs du monde, disait camus. Le terme racisé me semble être une excellente façon de nommer les phénomènes de racialisation sociale
je suis d'accord avec Camus à n'en pas douter , mais une fois qu'on a bien nommé les choses , ("action" très prisée de beaucoup) , pour faire, agir, se tromper (inhérent à l'action) il n'y a plus personne et encore moins de suivi ...communication vaut action ....
les nommer n'a jamais résolu quoi que ce soit ...un peu moins de discours, de revendications de paternité , de nommages , un peu plus d'actions concrètes .. il est vrai que c'est beaucoup plus risqué et surtout moins gratifiant !
Quelle est donc cette époque?... j'ai beau me reporter à mes plus jeunes années dans les années 70 jusqu'à nos jours, je ne me rappelle pas d'une période où l'on était pas assigné à nos origine. (on est pas racisé à moitié, on l'est ou pas, c'est binaire. C'est lié à la perception qu'ont les autres)
Si vous avez la chance de ne jamais avoir subi de discrimination lié au racisme, c'est super pour vous. Ce n'est malheureusement pas l'expérience de la majorité des racisés.
Des racisées … c’est aussi hors sol que dire « gens de couleur »
Non justement. Racisés, forme passive, ça parle davantage du regard de la société et des discriminations qu'elle provoque que de ce qu'ils sont réellement.
Ça ne parle qu’à vous. La preuve je suis un des concernés et ça me parle pas. Idem autour de moi (à la rigolade : problème de petit bourgeois blanc en mal de légitimité) bref. la conception raciale de la ste doit beaucoup plaire aux fachos
C'est un terme de sociologie et de lutte politique. Personne ne vous oblige à prendre part à des luttes collectives.
Une lutte ? Par la définition d’un terme sorti de nul part. La seul lutte qui vaille c’est l’égalité. Pas des luttes avec des définitions raciales. Les fascistes en raffolent
L'égalité entre qui et qui du coup ?...
Quelque soit la couleur. Sans définition. Définir c’est diviser.
Raciser = qui subit du racisme. Soit vous subissez du racisme et vous êtes racisé, soit vous n’en subissez pas et vous n’êtes pas racisé. Avec cette définition on ne peut pas être à moitié racisé.
C est bien là le problème !!!! Je suis quoi le métis ?????
J’en sais rien, vous êtes rien par essence, la (les) question(s): est-ce qu’on vous contrôle plus dans la rue que la moyenne, est-ce que vous avez moins d’entretien d’embauche à compétence égale, est-ce qu’on vous refuse plus souvent un appart que la moyenne ? …
J'ai fait générer 4 images par une IA avec le prompt "a human being sitting on a chair", c'est édifiant. Vous voyez le point commun ?
On est obligé de catégoriser si on veut parler, c’est l’essence même du langage. Le problème n’est pas les catégories mais leur utilisation. Si on utilise les catégories pour essentialiser, discriminer ou opprimer, il est là le problème. La catégorie racisé n’a pas ces but.
Terme que je n'apprécie pas non plus ne serait-ce que parce que tous les guignols de l'ED vont reprendre le terme à leur sauce.
Se référer au message auquel vous répondez "Je la ferme et je les entends" PS - "racisé" : Personne touchée par le racisme, la discrimination
J’ai été touché par le racisme. La discrimination peut être. Mais je ne suis pas une victime et je refuse d’être catégorisé. J’ai la légitimité de le dire
C'est bien pour ça que c'est un tetme qui décrit une position dans un système de discrimination, c'est pas une qualité ontologique, hein
*terme
Pour moi c’est absurde. Le facisme en rêve et vous le réalisez.
Le fascisme rêve de quoi ? Qu'on ait un vocabulaire précis pour décrire les systèmes de domination ? Racisé, ça veut juste dire qui fait l'objet de racisme.
Vous marchez sur la tête. Voilà qui résume bien. Moi je le revendique. JE NE SUIS PAS UNE VICTIME. JE GARDÉ LA TÊTE HAUTE
Buvez un verre d'eau, hein. Personne ne vous oblige à revendiquer ce terme. Il n'y a pas de qualité morale à être en position de faire l'objet de domination et de discrimination systémique. Vous vous sentez comme vous voulez. En revanche, on va continuer à l'utiliser car il est précis et il est
Aussi non essentialisant. Une couleur de peau ( et ses variantes) c'est une qualité intrinsèque de l'individu, et déjà une catégorisation, ça c'est essentialisant. Racisé, c'est une position dans un système de domination et de discrimination. Et donc, en effet, c'est variable en fonction de la
Configuration sociale. Ça peut changer, au contraire de la couleur de peau. Ça ne dit d'autre.
Mais monsieur, votre ressenti personnelle n'est pas une généralité ? C'est lunaire comme échange, presque digne de Twitter.
Être victime c'est pas une émotion ou un choix, par exemple quand on est victime d'un accident de voiture ça change rien à notre "valeur", on peut garder la tête haute, on en a été victime c'est tout c'est un fait c'est pas un truc mystique
Je comprends pas trop le propos de vos réponses. Si vous ne ressentait/subissait pas le racisme (induit par le système et la société) alors vous n'êtes pas concernés en fait. Pour ce qui est de la discrimination elle est protéiforme mais ici on parle de la discrimination subit par les "racisés".
Ça doit être mon côté blanc qui refuse le terme. Le côté noir doit pas se sentir concerné.
J'ai toujours compris cela comme les personnes pouvant être victimes de racisme, donc avec une apparence plutôt colorée