Quand on dit "la dette française a dépassé 4,50%" c’est la traduction d’une spéculation privée qui exige une rente permanente sur l’argent public.
Quand on dit "la dette française a dépassé 4,50%" c’est la traduction d’une spéculation privée qui exige une rente permanente sur l’argent public.
En gros, les marchés créent une rareté imaginaire et se font payer pour "prêter" de la monnaie qu’ils produisent eux-mêmes, ex nihilo, avec la bénédiction de la Banque Centrale.
Remember Michel Rocard qui explique ça très bien.
C’est un outil disciplinaire : on fabrique une menace, on répète qu’il faut "rassurer les marchés" , et on justifie derrière l'austérité / la casse sociale / la privatisation de tout ce qui peut rapporter.
La "dette" est une arme de classe, elle "contraint" les gouvernements à gouverner POUR le capital. (Rien n’empêche d'annuler / de restructurer / de socialiser la création monétaire. Rien, sauf le rapport de force...)
Les marchés privés tiennent "la dette" en otage, mais c’est par choix institutionnel de l’UE et des gouvernements nationaux, qui ont offert ce pouvoir aux créanciers.
Ils ont transformé la monnaie, qui devrait être bah logiquement un bien commun, en marchandise rare sous contrôle du capital. Pratique pour que "la dette" devienne l’instrument pour dire aux peuples : hey vous devez obéir, vous n’avez pas le choix.
La dette c'est un bon moyen de savoir si on parle chien chiens des marchés financiers ou pas. La bonne réponse étant "la dette? Je m'en bats les c.... frère". De l'argent volé qu'on nous prête à crédit, on est où là ?!